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Cangey est un village d'indre et loire situé entre Amboise et Blois. La commune comptait 986 Cangéens au 15 janvier 2004 (recensement officiel non encore validé). Son extension actuelle laisse entrevoir les 1000 habitants dans un proche avenir. Ils se répartissent dans le bourg lui même, et dans les hameaux qui l'entourent notamment Fleuray, fief de nos viticulteurs ! La commune allongée sur un axe nord sud a une superficie de 2 298 hectares répartis entre la plaine alluviale de la Loire et le plateau légérement vallonné (le centre bourg est à 62m).Elle est traversée par la riviére La Cisse et son affluent, le ruisseau de Mesland dit "Le Bief". Les limites est et ouest sont assez boisées. L'agriculture occupe les 2/3 de la superficie de la commune, essentiellement en céréales, mais egalement 120 hectares de vigne en appellation Touraine Amboise et Crémant de Loire, sans oublier deux élevages bovins importants et l'élevage de Canards du Moulin de lée qui produit des canetons d'un jour ainsi que des préparations à base de canard . L'extension rapide de la population permettra, dans un avenir proche, de relier les hameaux de La Touche, Les Maillets, Les Cormiers, et Bataillou au bourg. Seul Fleuray, fief de nos viticulteurs et éloigné de 4km conserve un indépendance relative ! Son rattachement à Cangey ne date que de 1822 ! Ce hameau posséde deux particularités : Au centre un puits communal entièrement restauré, et sa petite église Saint Jean-Baptiste qui fut transformée en chais. (sa cloche est au musée de Tours). |
  la pierre David |
L'origine de Cangey: Cangey est cité pour la premiére fois à la fin du Xéme siécle dans le cartulaire de Saint Julien de Tours sous le nom de Cangiacum . Le village fût le siège d'une châtellenie relevant de Chaumont, d'une maladrerie relevant du château d'Amboise, d'un prieuré de l'abbaye Notre-Dame de Bourgmoyen de Blois et théâtre probable d'une bataille entre Sulpice d'Amboise et Bouchard de Saint-Amand, sénéchal de Vendôme (1143). Anciennement rattachée au diocése de Blois, l'église, dédiée à Saint Martin présente d'importants vestiges des XIéme et XIIéme siécles et à été agrandie au XVIéme siécle .Son abside à trois pans offre de beaux vitraux classés. L'église en détail. Une forteresse qui se dresssait à flan de coteau à entiérement disparu . L'actuel château de Cangey(ou Cangy), formé de deux batiments à surement succédé à la forteresse. Les boiseries du salon et les grilles des fenêtres proviennent du château de Chanteloup, propriété du duc de Choiseul, détruit en 1823 par la Bande Noire. Une derniére curiosité: Le menhir appellé "la Pierre David" est un bloc de calcaire fortement érrodé de 2,20m de haut sur 2m de large. Il pourrait remonter à la fin du néolithique, des haches de pierre polie ont été retrouvées aux alentours. La légende: Gargantua, bêchant sa vigne des Jupeaux, sentit une pierre qui le gênait dans son soulier. Il le secoua et le caillou tomba dans un champ en contrebas, c'étais la Pierre David. Alcofribas Nasier(François Rabelais) donna naissance à Gargantua au XVIéme siécle à La Deviniére, située à 50km de Cangey . Plus récemment, durant la seconde guerre mondiale, Cangey à accueilli certains services du ministére de l'air. |
 Le puits de Fleuray | ||
| mailto:p.bobant | ||